Dans l’ombre d’Edmund Kemper : le parcours d’un tueur en série

Edmund Kemper, également connu sous le nom de “The Co-ed Killer”, est une figure sinistre et complexe de l’histoire criminelle américaine. Né en 1948 en Californie, son parcours est marqué par des troubles psychologiques précoces et une série de meurtres violents qui ont laissé une empreinte indélébile. Découvrez les événements marquants de sa vie, de son enfance difficile et ses premiers crimes, à son arrestation et à l’héritage culturel macabre qu’il a laissé.

Événements	Dates	Descriptions
Naissance	18 décembre 1948 🌟	Naît à Burbank, Californie. Montre des signes précoces de trouble psychologique.
Parents divorcés	1957 💔	Ses parents se séparent, il vit avec sa mère, Clarnell, à Helena, Montana.
Première fugue	1963 🏃‍♂️	Fuge à 15 ans pour retrouver son père en Californie, mais est renvoyé à Helena.
Premier double meurtre	27 août 1964 🔫	Tue ses grands-parents paternels après une dispute.
Internement psychiatrique	1964-1969 🏥	Envoyé au Atascadero State Hospital.
Libération	1969 🚪	Retourne chez sa mère à Santa Cruz, Californie.
Série de meurtres	1972-1973 🔪	Assassine huit jeunes étudiantes auto-stoppeuses.
Meurtre de sa mère	20 avril 1973 🏠	Tue sa mère, Clarnell Strandberg.
Amie de sa mère tuée	21 avril 1973 ☠️	Tue Sally Hallett, amie de sa mère.
Arrestation	24 avril 1973 🚓	Se rend à la police après avoir avoué ses crimes.
Procès	23 octobre 1973 ⚖️	Inculpé de huit chefs d’accusation pour meurtre au premier degré.
Condamnation	8 novembre 1973 🚫	Condamné à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.
Héritage culturel	Post-1973 📚📺	Inspire de nombreuses œuvres, dont “Mindhunter”, livres et podcasts.

Le début de la vie d’Edmund Kemper et le contexte psychologique

Edmund Kemper, surnommé “The Co-ed Killer”, est né le 18 décembre 1948 à Burbank, Californie. Dès son jeune âge, il a montré des signes inquiétants de trouble psychologique. Ses parents ont divorcé quand il avait neuf ans et il a vécu avec sa mère, Clarnell Strandberg, à Helena, Montana. Leur relation était tumultueuse; Clarnell était souvent abusive verbalement et émotionnellement, ce qui aurait laissé des traces profondes sur son fils. Kemper a fait sa première fugue à l’âge de 15 ans, pour retrouver son père en Californie, mais il a été renvoyé à Helena pour vivre avec ses grands-parents.

Le premier meurtre de ses grands-parents

Le 27 août 1964, Edmund Kemper commet son premier double meurtre en assassinant ses grands-parents paternels, Ed Kemper Sr. et Maude Matilda Hughey. À 15 ans, Kemper tire sur sa grand-mère avec un fusil de chasse après une dispute. Quand son grand-père rentre des courses, Kemper le tue également pour “lui éviter le choc de voir sa femme morte.” Après le double meurtre, il appelle sa mère qui alerte la police. Kemper est arrêté sans résistance et il est envoyé au Atascadero State Hospital, un établissement psychiatrique pour criminels.

Les meurtres de jeunes étudiantes

Libéré en 1969, Kemper retourne chez sa mère à Santa Cruz, Californie. Entre 1972 et 1973, Kemper commence une série de meurtres qui cibleront principalement des jeunes étudiantes faisant de l’auto-stop. Il devient ainsi connu sous le nom de “Co-ed Killer”. Durant cette période, il perpètre huit meurtres brutaux :

• Mary Ann Pesce (19 ans) et Anita Luchessa (18 ans) – assassinat le 7 mai 1972
• Aiko Koo (15 ans) – étranglée le 14 septembre 1972
• Cindy Schall (19 ans) – tuée par balle le 7 janvier 1973
• Rosalind Thorpe (23 ans) et Alice Liu (21 ans) – abattues le 5 février 1973
• Clarnell Strandberg (sa mère) – tuée le 20 avril 1973
• Sally Hallett (une amie de sa mère) – tuée le 21 avril 1973

Kemper utilisait son apparence affable et son comportement courtois pour gagner la confiance de ses victimes et les attirer dans son véhicule. Il raconte comment il devenait un prédateur méthodique et calculé, d’abord étranglant ou tirant sur ses victimes avant de les démembrer. Kemper gardait parfois des parties de corps comme trophées macabres et prenait des photographies pour revivre ses actes.

L’arrestation et le procès d’Edmund Kemper

Le 24 avril 1973, Kemper appelle la police depuis un téléphone public pour avouer ses crimes. Les autorités pensaient d’abord qu’il s’agissait d’une mauvaise blague, connaissant Kemper comme un informateur coopératif. Cependant, quand ils arrivent à son appartement, les preuves sont accablantes : des possessions de ses victimes et des parties démembrées jouent le rôle de douloureux témoignages. Son procès débute le 23 octobre 1973. Kemper est inculpé de huit chefs d’accusation pour meurtre au premier degré. Sa défense tente de plaider la folie, mais il est finalement jugé sain d’esprit. Le 8 novembre 1973, le jury le reconnaît coupable. Edmund Kemper est condamné à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.

L’héritage culturel d’Edmund Kemper

Le cas d’Edmund Kemper a inspiré de nombreux ouvrages, documentaires et séries télévisées, en partie grâce à la complexité de son profil psychologique et à l’énorme médiatisation de son procès. Kemper est souvent référencé dans les discussions sur les tueurs en série et les troubles de la personnalité. Plusieurs œuvres notables incluent son personnage :

• La série documentaire “Mindhunter” (Netflix), où son personnage est interprété par l’acteur Cameron Britton.
• Le livre “Whoever Fights Monsters” de Robert K. Ressler, qui narre l’interview de Kemper par l’agent du FBI qui a contribué à la création du profilage criminel.
• De nombreux podcasts et émissions de true crime explorent ses meurtres et ses motivations psychologiques.

Même derrière les barreaux, Kemper a fait des contributions notables, devenant un narrateur prolifique pour des livres audio destinés aux malvoyants, un fait qui ajoute une couche encore plus déroutante à son personnage. Le “Co-ed Killer” reste une figure centrale dans le débat sur la nature du mal et le développement des méthodes de profilage criminel.

Questions fréquentes